Épidémiologie

Sun Jan 8, 2012

Il existe différentes figures de prévalence de la spasticité en fonction des états pathologiques en cause (Sommerfeld et coll. 2004, Pfister et coll. 2003). Cette diversité est probablement due à la présence de nombreux patients présentant une spasticité légère dont la condition ne nécessite que peu ou pas de traitement. Une étude sur les blessures médullaires effectuée au Royaume-Uni estime que 16 % et 18 % des victimes d'un premier accident vasculaire cérébral et des patients ayant subi un traumatisme cranio-cérébral respectivement ont besoin d'un traitement de la spasticité (Verplancke et coll. 2005). Dans une étude suédoise (Lundstrom et coll. 2008), la prévalence observée de toute spasticité, un an après un premier accident vasculaire cérébral, était de 17% et celle de la spasticité invalidante était de 4 %. Une étude américaine a démontré une prévalence de 35 % chez les adultes vivant en centre de développement.